Les roses sont rouges, les violettes sont bleues, voici quelques conseils ce printemps, pour un jardin resplendissant

Une abeille sur une fleur de ciboulette

Si vous aimez jardiner, vous aimez probablement aussi décider quelles plantes et fleurs acheter et où les placer. Voici quelques suggestions pour éclairer votre prise de décisions pour la saison à venir.

Si vous êtes un jardinier expérimenté, vous savez peut-être déjà que certaines plantes sont plus appropriées pour aider les pollinisateurs ou pour réguler l’eau de pluie. Ou bien, si vous êtes un jardinier consciencieux, vous savez quelles plantes peuvent déranger vos voisins ou causer des dommages.

Si vous êtes inexpérimenté ou simplement à la recherche de nouvelles idées, poursuivez votre lecture.

Pour de plus amples renseignements, voir la rubrique Projets de gestion des eaux pluviales pour votre maison.

Aider les pollinisateurs

Ne nettoyez pas trop tôt ! De nombreux pollinisateurs et d’autres espèces sauvages passent l’hiver dans les tiges de plantes mortes ou les résidus de feuilles sèches. Retardez le ménage du printemps jusqu’à ce que les températures soient constamment au-dessus de 10oC. Laissez certaines zones de sol nu pour les abeilles qui font leur nid dans la terre. Les zones orientées vers le sud et composées de sols sablonneux bien drainés sont idéales.

Allez au-delà de « Mai sans tondeuse » en convertissant certaines parties de votre pelouse en jardin ou en prairie de fleurs sauvages afin de leur offrir un habitat tout au long de l’année. Les pelouses tondues traditionnelles nécessitent beaucoup d’entretien et n’ont pas d’avantages pour les pollinisateurs indigènes ni pour les autres espèces sauvages. En réduisant l’espace gazonné, vous pouvez également réduire la consommation d’eau de votre pelouse et le temps passé à la tondre de façon permanente, plutôt que pour un mois seulement.

Pour favoriser la présence de pollinisateurs dans votre jardin, plantez des espèces de plantes indigènes aux périodes de floraison diversifiées, pour offrir des sources de nectar et de nourriture aux pollinisateurs. Le jardin pollinisateur de l’hôtel de ville en est un bon exemple; il comprend des espèces telles que l’asclépiade commune, l’aster de la Nouvelle-Angleterre, la monarde fistuleuse, la benoîte à trois fleurs et une variété de verges d’or. Par ailleurs, les fleurs de nombreux arbres et arbustes indigènes encouragent également la présence de pollinisateurs. Saviez-vous que les fleurs d’érable sont appréciées par un grand nombre de nos pollinisateurs du début du printemps?

Le jardin de l’hôtel de ville comprend aussi un hôtel à abeilles. Les hôtels à abeilles sont différents des ruches : ils sont plus petits et permettent aux abeilles indigènes qui vivent seules de pondre leurs œufs. Il existe maintenant de nombreuses ruches produites commercialement, vendues en ligne et dans les magasins, mais elles ne sont pas toutes adaptées à nos espèces indigènes. Pour de plus amples renseignements sur les hôtels à abeilles, consultez notre page Web : Pollinisateurs | Ville d’Ottawa.

Absorber l’eau de pluie

Les jardins de pluie sont des zones légèrement déprimées qui favorisent l’infiltration de l’eau de pluie dans le sol. Ils se composent de plantes rustiques attrayantes – idéalement des plantes vivaces indigènes – et ont un sol meuble qui permet à l’eau de pluie de s’infiltrer.

Les plantes ne sont pas seulement décoratives dans les jardins de pluie, leurs racines ameublissent les sols et maintiennent des taux d’infiltration élevés. Vous devez choisir des plantes rustiques tolérantes à l’humidité qui peuvent également connaître des périodes de sécheresse.

Voici quelques variétés à considérer :

  • Échinacée pourpre
  • Eupatoire maculée
  • Gillénie trifoliée
  • Boutelou gracieux
  • Asclépiade tubéreuse
  • Ciboulette
  • Millepertuis de Kalm
  • Barbon à balais
  • Phlox divariqué

Pour une liste complète des espèces appropriées, consultez cette liste de plantes (lien externe) (en anglais seulement) ou demandez à une pépinière locale.

Pour de plus amples renseignements, voir la rubrique Projets de gestion des eaux pluviales pour votre maison.

Jardins à proximité d’une route ou d’un trottoir

L’emprise, c’est la partie du terrain qui appartient à la Ville depuis le bord de la route jusqu’à la limite de propriété. En général, il s’étend jusqu’à la valve d’arrêt d’eau. Vous pouvez en apprendre davantage sur ottawa.ca ou utiliser le programme geoOttawa (lien externe) pour mesurer l’étendue de l’emprise de la Ville à votre adresse.

Aucun permis n’est requis pour le jardinage résidentiel dans l’emprise. Voici quelques points à retenir pour aménager un jardin dans les règles de l’art :

  • Il existe une liste de plantes qui ne sont pas autorisées dans l’emprise.
  • Seuls le paysagement végétalisé et le creusage à la main sont autorisés.
  • Un jardin ne doit pas entraver un trottoir.
  • La hauteur maximale de la végétation est de 0,75 mètre dans les lots d’angle aux intersections et de 1 mètre ailleurs que dans les lots d’angle.
  • Les matériaux de paysagement minéralisé, comme les pavés, les galets, le gravier et les jardinières sont interdits.
  • Les produits consommables (légumes, fruits, fines herbes, noix et graines, etc.) sont interdits.
  • Il n’est pas permis de faire du jardinage dans un fossé.

Pour obtenir des renseignements sur les petites bibliothèques de prêt dans l’emprise, consultez le site : Utilisation et entretien des routes (Règlement no 2003-498) | Ville d’Ottawa.

Espèces envahissantes et herbes nocives

Les jardiniers sont invités à éviter de planter des espèces envahissantes dans leurs jardins, en particulier à proximité d’aires naturelles.

Les mauvaises herbes sont des espèces envahissantes qui se reproduisent et se propagent rapidement et qui peuvent souvent supplanter d’autres espèces. Le panais sauvage, l’herbe à puce et la berce du Caucase poussent fréquemment sur les terres non cultivées, dans les fossés en bordure des chemins, dans les sentiers naturels, sur les terrains boisés et, dans certains cas, sur les propriétés rurales et résidentielles. 

En vertu de la Loi sur la destruction des mauvaises herbes de l’Ontario (lien externe), la Ville doit prendre des mesures pour contrôler la propagation de ces espèces sur les propriétés municipales. Lorsque ces plantes poussent sur des propriétés privées, il incombe aux propriétaires de les éliminer.

Ces plantes représentent un enjeu de santé publique puisque le contact avec la peau de leurs différentes parties ou de leur sève peut causer de douloureuses éruptions cutanées et brûlures.

Si vous décidez de prendre des mesures pour contrôler ces plantes, assurez-vous de porter des vêtements et des lunettes de protection pour couvrir la peau exposée et protéger vos yeux, peu importe la méthode employée. 

Pour de plus amples renseignements sur la manière de se débarrasser des espèces envahissantes, veuillez consulter le Navigateur de déchets | Ville d’Ottawa.

 

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