Le Comité des services de protection et de préparation aux situations d’urgence de la Ville a reçu le 19 octobre une mise à jour concernant un nouveau projet pilote du Service paramédic d’Ottawa, qui propose d’utiliser un taxi au lieu d’une ambulance pour transporter certains patients dont les cas sont moins graves, en fonction de leurs besoins.
Le Projet pilote d’option de transport sécuritaire(lien externe) est l’une des nombreuses stratégies mises en œuvre par les paramédics au cours des deux dernières années et demie pour résoudre les problèmes actuels auxquels ils sont confrontés, notamment le temps excessif qu’ils passent à attendre dans les salles d’urgence des hôpitaux. À partir du 1er novembre, dans le cadre du Programme de transport repensé dirigé par l’Équipe d’intervention pour le bien-être mental, le service commencera à utiliser des taxis locaux pour transporter certains patients dont les cas sont moins graves (moins urgents ou non urgents), là où ils seront les mieux desservis pour leurs besoins immédiats et en soins de santé, lorsque cela est approprié. Le service de taxi ne sera organisé qu’après l’évaluation complète du patient par les paramédics, sous réserve qu’il ne soit pas nécessaire d’administrer un traitement supplémentaire à ce patient en chemin. Toutes les personnes transportées en toute sécurité par taxi recevront un appel de suivi d’un paramédic dans les 24 heures.
Ce projet pilote vise à réduire les répercussions des délais aux urgences des hôpitaux et le nombre d’incidents de niveau zéro, afin d’optimiser la disponibilité des paramédics au sein de la collectivité.
Le Comité a également approuvé des amendements mineurs(lien externe) destinés à mettre à jour et à corriger plusieurs règlements, dans le but de s’assurer qu’ils sont à jour et qu’ils peuvent être facilement interprétés et appliqués. Les modifications ne changent pas l’intention des règlements : elles mettent à jour des termes et des définitions qui ont évolué au fil du temps, corrigent des erreurs et garantissent l’utilisation cohérente d’un langage inclusif.
Les rapports nécessitant une approbation seront soumis au Conseil le mercredi 25 octobre.